La lampe à lave est l’une des icônes de la culture pop les plus reconnues des années psychédéliques des années 60. Sa goutte tourbillonnante de liquide et de cire capture l’ambiance rebelle et mystique d’une époque définie par des manifestations contre la guerre, des assassinats politiques choquants et une course à l’espace frénétique. Son intérieur bouillonnant et palpitant n’était pas destiné à être fonctionnel ; son but était d’hypnotiser.
La magie de la lampe à lave est créée en mélangeant deux liquides non miscibles dans un cylindre en verre transparent. Plus précisément, l’un des fluides doit être à base d’eau et l’autre à base d’huile. La composition précise de ces liquides est exclusive, mais ils sont généralement sélectionnés pour être insolubles les uns dans les autres et avoir des densités différentes.
Lorsque la chaleur d’une ampoule nichée à l’intérieur de la base de la lampe est dirigée vers le liquide plus lourd à base d’huile situé au fond, il se réchauffe et se dilate lentement. Cela le fait monter vers l’ampoule. La lave plus légère, à base d’eau, est ensuite chauffée par le même processus et finit par commencer à monter elle aussi. Les lampes à lave sont ensuite coiffées d’un bouchon à vis ou d’un bouchon de bouteille, laissant une petite quantité d’espace d’air au sommet pour permettre l’expansion des liquides chauds.
Pour s’assurer de la qualité de chaque lampe, un technicien inspecte chacune d’elles et vérifie que l’ampoule est bien centrée dans sa douille et que les liquides ont rempli jusqu’au bord du cylindre. La lampe est alors prête à être expédiée. Étant donné que les liquides sont chauffés par l’ampoule, ils restent chauds au toucher. Les instructions à l’intérieur de la base conseillent donc aux clients de ne pas toucher la lampe jusqu’à ce qu’elle soit suffisamment froide pour être manipulée. Lampe a lave